Essayer de rendre compte sommairement de ce qu’ils appréhendent à travers leur pratique des apports potentiels du yoga aux anciens élèves de l’ENA, au personnel de l’école, voire à un émarque en cours de scolarité.
Trois aspects ont été identifiés
- Mieux percevoir son corps, ici et maintenant avec ses tensions et raideurs.
- Détendre et apaiser
- Rompre habitudes et attitudes devenues inadaptées et les remplacer par d’autres mieux appropriées.
1. Mieux percevoir
Certains exercices au sol, dont les mouvements sont parfois peu perceptibles à l’observateur extérieur peuvent y contribuer : par exemple légères rotations du bassin par déplacement des appuis sur le tapis dans le sens des aiguilles d’une montre puis inversement permettent de percevoir certaines zones de tension et de gêne ressenties, pourront être détendues. L’essentiel est dans ce que celui qui pratique ressent aux différents moments du mouvement, dans un « tempo » adapté en termes d’ampleur, de rythme et de respiration.
2. Détendre
Point n’est, pour cela, besoin que le corps soir particulièrement souple. Il s’assouplira d’ailleurs au fur et à mesure des pratiques. L’important n’est pas d’aller jusqu’au degré d’extension « idéal » mais à celui qui vous est possible à vous, aujourd’hui, pourvu que le mouvement soit juste, en direction et en rythme.
3. Rompre attitudes et habitudes pour en trouver de mieux adaptées.
Certains exercices de yoga, par une bonne connaissance du fonctionnement du corps, anatomique et physiologique, peuvent aider à remettre en cause des attitudes qui requièrent tensions et consommation d’énergie. La position assise en est souvent un bon exemple, entrainant des douleurs du dos, de la fatigue, une crispation du plexus solaire ou une contraction des muscles du ventre gênant ainsi respiration et circulation. Or, des exercices d’étirement régulièrement pratiqués, dans l’écoute de la sensation, et qui consiste à mettre en tension tout le corps jusqu’au bout des doigts des mains et des pieds et jusqu’au sommet du crâne ont un effet de tonification suivie d’une bienfaisante détente. Il devient ainsi possible d’alléger l’excès de tension des muscles superficiels, générateur de fatigue. La mise en adéquation, lors de l’exercice, comme de la modification de l’attitude qui en résultera, prend ainsi à la fois appui sur la guidance du maitre et sur la perception que l’élève doit avoir de ses propres sensations lors de l’effectuation du mouvement.
Il se peut que les propos de cet écrit vous laissent sceptiques, dans ce cas rejoignez-nous et venez voir et expérimentez par vous-même.